Parmi les 24 femmes intégrées au programme d’exercice, 50 % présentaient des symptômes sévères au début de ce programme, contre 37 % à la fin de celui-ci. Quant aux 24 femmes non soumises à ce programme, 58 % rapportaient des difficultés au début de l’étude, contre 67 % à la fin. Le premier groupe a pris part à trois heures d’exercice supervisé par semaine sur 12 mois, explique le Professeur Carmen Villaverde-Gutierrez.
Au-delà du fait de permettre de tempérer les symptômes sévères, l’exercice a entraîné, plus généralement, une amélioration de la qualité de vie, de la santé et engendré un état d’esprit plus positif. Le fait d’être intégré à un groupe autour d’une activité régulière a joué dans le sens d’une réduction du sentiment de solitude. L’état des personnes du deuxième groupe continuait, sur la même période, à se détériorer considérablement.
Les 48 femmes ayant participé à l’étude étaient âgées d’un peu plus de 60 ans. 73 % d’entre elles avaient commencé leur ménopause naturellement, non après la chirurgie, et 60 % l’avait débutée depuis plus de 10 ans. Aucune d’entre elles ne pratiquaient d’exercices auparavant.
Les chercheurs préconisent d’offrir des programmes d’exercice aux femmes en situation de ménopause, comme moyen d’amélioration de leur état de santé. Les recherches sont publiées par le Journal of Advanced Nursing.
SOURCE :
Centre International de Recherche Scientifique